SA MAISON, SA FAMILLE, SES RECHERCHES
Louis Pasteur, inventeur du vaccin contre la rage, aima profondément son pays dans lequel son père Jean Joseph, tanneur de métier, vint s’installer en 1830. Né à Dole le 27 décembre 1822, la famille quitte cette ville en 1825 pour Marnoz puis Arbois. C’est à Arbois que le principal du collège pressent chez le jeune Pasteur l’étincelle prête à jaillir. Malgré l’éloigne- ment lié à ses fonctions, Louis Pasteur revient chaque année dans la cité et dans « le Château de la Cuisance », seule demeure qu’il possède en propre.
C’est dans ce pays de vignoble qu’il médite les vastes et lointains desseins qui l’entraînent, par une logique inflexible, à passer de la cristallographie à l’étude de la fermentation puis à celle des maladies animales et humaines.
Enfin, il crée l’œnologie moderne : ses travaux sur les maladies du vin lui donnent un modèle expérimental pour sa théorie des germes et le conduit à la pasteurisation.
Le savant trouve aussi la sérénité pour réaliser un travail considérable de rédaction de notes aux académies et de synthèses scientifiques. Dans le laboratoire qu’il a fait aménager, il fabrique des vaccins vétérinaires et observe au microscope du sang ou des cerveaux rabiques.
Les moments de détente sont consacrés aux promenades dans sa vigne ou aux sources de la Cuisance. Pasteur participe également au cortège du Biou, grand événement de la vie arboisienne. Dans le cimetière, il aime à se recueillir sur les tombes familiales.
Après la mort du savant, Madame Pasteur, ses enfants et ses petits-enfants, reviennent fidèlement en Arbois.
Hommages et manifestations se succèdent encore au fil des années.
Arbois, une « ville chère à tant de titres ».
Louis Pasteur