Histoire
Elle est située à l’angle sud-est de l’enceinte fortifiée construite dans la seconde moitié du XIIIe siècle ; son nom est mentionné dès 1375. Elle fut reconstruite sous sa forme actuelle à la suite d’une violente crue de la rivière en 1503. Elle est du type « ouverte à la gorge », c’est-à-dire qu’elle ne comportait pas de mur de pierre du côté de la ville, de façon à être reprise facilement au cas où l’ennemi l’aurait occupée. Placée en un point stratégique sur la Cuisance, elle était l’ouvrage de défense le plus important de l’enceinte. Elle ne fut jamais attaquée directement au cours des six sièges que la ville dut soutenir contre les troupes françaises.
Pour diminuer la charge que représentait l’entretien d’un tel ouvrage, la tour fut cédée à des particuliers dès 1517. Ceux-ci pouvaient ouvrir des baies pour rendre la tour plus habitable, à condition de les murer en cas de guerre ; d’où la coexistence d’archères et de fenêtres.
Rachetée au XVIe siècle par la ville ; elle abrita la compagnie d’arquebusiers à partir de 1655, puis connut diverses affectations. Après l’annexion de la Franche-Comté à la France en 1678 ; elle perdit toute importance militaire. Elle a bénéficié d’une restauration en 1989 afin d’accueillir des expositions temporaires.
La Pierre qui encre
Elle devient en 2013 un atelier d’artiste ” La pierre qui encre “.
Patrice Gouttefanjat, vous ouvre ses portes au quotidien et vous fait découvrir la technique lithographique avec des démonstrations d’impression d’estampes sur une presse ancienne de 1860.
Autodidacte passionné et passionnant, son amour pour le dessin et la technique lithographique s’exprime à travers ses créations. Les oeuvres originales créées à l’atelier vous sont présentées sous forme d’un thème lithographique chaque année
Portraits d’animaux en 2013, Arbres en 2014, Par cours d’eau en 2015, Le vol d’une abeille en 2016, 1341 km en 2017, Forêts en 2018, Sur le bord des chemins en 2019, Images en 2020 et Fantômes en 2021.
