La loi de modernisation de la justice du XXIe siècle publiée au Journal officiel du19 novembre 2016 (article 48) prévoit qu’à compter du 1er novembre 2017, l’enregistrement des Pactes Civils de Solidarité (PACS) est transféré à l’Officier de l’état civil de la mairie.
Conditions
Le PACS est ouvert aux couples de même sexe ou de sexes opposés.
Les futurs partenaires :
- doivent être majeurs (le partenaire étranger doit avoir l’âge de la majorité fixée par son pays),
- doivent être juridiquement capables (un majeur sous curatelle ou tutelle peut se pacser sous conditions),
- ne doivent pas être déjà mariés ou pacsés,
- ne doivent pas avoir entre eux de liens familiaux directs.
Où faire la démarche ?
Pour faire enregistrer leur déclaration conjointe de Pacs, les partenaires qui ont leur résidence commune en France doivent s’adresser :
- soit à l’officier d’état civil (en mairie) de la commune dans laquelle ils fixent leur résidence commune,
- soit à un notaire.
Les partenaires qui ont leur résidence commune à l’étranger doivent s’adresser au consulat de France compétent.
Pièces à fournir
- Convention de Pacs (Convention personnalisée ou formulaire complété cerfa n° 15726*02)
- Déclaration conjointe d’un pacte civil de solidarité (PACS) et attestations sur l’honneur de non-parenté, non alliance et résidence commune (formulaire cerfa n° 15725*02)
- Pièce d’identité en cours de validité (carte d’identité, passeport…) délivrée par une administration publique (original +1 photocopie)
- Acte de naissance (copie intégrale ou extrait avec filiation) de moins de 3 mois pour le partenaire français ou de moins de 6 mois pour le partenaire étranger né à l’étranger
- Certificat de coutume et de célibat de moins de 6 mois pour le partenaire ou les partenaires étrangers
- Attestation de non pacs et de non répertoire civil pour le ou les partenaires étrangers.
Dès le dossier PACS constitué, prendre rendez-vous par téléphone auprès du :
Service Etat Civil
03.84.66.57.85
L’officier d’état-civil fera le point sur l’ensemble des documents que vous avez rassemblé et vous fixera le rendez-vous pour la signature de la convention du Pacte Civil de Solidarité.
Le PACS produit ses effets entre les partenaires à la date de son enregistrement.
Question-réponse
Que devient un compte bancaire en cas de décès ?
Vérifié le 06/04/2023 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
Vous venez de perdre un proche et vous vous demandez ce que ses comptes bancaires vont devenir ? Les règles diffèrent selon le type de compte bancaire concerné.
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Dès que la banque a connaissance du décès, elle procède au <span class="miseenevidence">blocage</span> des différents comptes ouverts (<a href="https://www.arbois.fr/demarches-administra/pacs/?xml=R50674">compte courant</a>, <a href="https://www.arbois.fr/demarches-administra/pacs/?xml=R64662">compte sur livret</a> ou compte d'épargne) dont la personne décédée était <span class="miseenevidence">seule titulaire</span>. Il peut s'agir notamment des comptes suivants :
- Compte courant
- Compte à vue
- Compte-titres
- Livret A
- Livret de développement durable et solidaire (LDDS)
- Livret d'épargne populaire (LEP)
- Livret jeune
- Compte pour le développement industriel (Codevi)
- Plan épargne logement (PEL)
À noter
Si une procuration a été donnée sur le compte, elle prend fin.
La banque n'y enregistre plus aucune opération de dépôt ou de retrait.
Malgré le blocage des comptes, ces opérations peuvent encore avoir lieu :
- Opérations de virement émanant de tiers (par exemple : pension de retraite lorsque l'organisme payeur n'a pas encore été informé du décès)
- Opérations de prélèvement correspondant aux différentes dépenses engagées (par carte bancaire, chèque ou virement, etc.) par le titulaire du compte <span class="miseenevidence">avant</span> son décès. Ces prélèvements sont réalisés dans la limite des fonds disponibles sur les comptes au jour du décès.
À noter
si le compte procure des intérêts, ils continuent à courir jusqu'au règlement du solde par la banque.
Les comptes pourront être <span class="miseenevidence">débloqués</span> pour le règlement de certaines<span class="miseenevidence"> dépenses intervenues <MiseEnEvidence>après le </span>décès.</MiseEnEvidence>
Elles pourront être réglées dans la limite des fonds disponibles sur les comptes au jour du décès et <span class="miseenevidence">dans la limite de <span class="valeur">5 000 €</span></span>. Il s'agit des dépenses suivantes :
- <a href="https://www.arbois.fr/demarches-administra/pacs/?xml=F17059">Frais concernant les funérailles</a>
- Frais de soins apportés au défunt lors de sa dernière maladie
- Impôts dus par le défunt
Le solde (positif ou négatif) du compte est réglé en même temps que la <a href="https://www.arbois.fr/demarches-administra/pacs/?xml=N171">succession</a>.
Le compte est clôturé après le règlement de la succession.
Si le solde du compte est inférieur à <span class="valeur">5 000 €</span> et que la succession ne comporte pas de bien immobilier, un héritier peut clôturer seul le compte. Sinon, un <a href="https://www.arbois.fr/demarches-administra/pacs/?xml=R61685">acte de notoriété</a> devra être établi par un notaire et transmis à la banque pour fermer le compte.
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La <a href="https://www.arbois.fr/demarches-administra/pacs/?xml=F2909">convention de compte</a> prévoit ce que devient le compte bancaire.
En principe, les 2 dispositions suivantes sont prévues :
- Le compte reste ouvert sauf <a href="https://www.arbois.fr/demarches-administra/pacs/?xml=F16507">opposition des héritiers du cotitulaire défunt</a>
- Le compte continue à être le compte des cotitulaires survivants (ou devient automatiquement un compte bancaire individuel, s'il n'y a plus qu'un cotitulaire survivant).
En cas de solde positif au jour du décès, la part appartenant au défunt est déterminée au moment du règlement de la succession.
En cas de solde négatif, la banque peut demander au(x) titulaire(s) survivant(s) de régler la totalité des sommes correspondantes.
À noter
si le compte procure des intérêts, ils continuent à courir jusqu'au règlement du solde par la banque.
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Dès que la banque est informée du décès d'un cotitulaire (par les proches ou par un notaire), elle bloque automatiquement le <a href="https://www.arbois.fr/demarches-administra/pacs/?xml=F2812">compte indivis</a>.
Elle n'y enregistre plus aucune opération de dépôt ou de retrait.
Le solde (positif ou négatif) du compte indivis est réglé en même temps que l'ensemble de la succession.
À noter
si le compte procure des intérêts, ils continuent à courir jusqu'au règlement du solde par la banque.
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Dès que la banque a connaissance du décès (par les proches ou par un notaire), elle bloque les portefeuilles de titres du défunt.
En principe, la banque ne peut plus effectuer d'achat ou de vente de titres. Elle pourra le faire seulement si tous les héritiers donnent leur accord.
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Dès que la banque a connaissance du décès (par les proches ou par un notaire), elle bloque l'accès au coffre loué par le défunt. Les<span class="miseenevidence"> procurations</span> qui avaient été accordées sur le coffre prennent fin au moment du décès.
À noter
Si une procuration a été donnée sur le coffre, elle prend fin.
Si le coffre est lié à <span class="miseenevidence">un compte joint</span>, il n'est pas bloqué. Toutefois, il est recommandé de demander le blocage et de faire procéder à un inventaire en présence des héritiers et du cotitulaire du coffre pour sauvegarder les intérêts de chacun.
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Code monétaire et financier : articles L312-1-1 à L312-1-8
Déblocage des frais funéraires (article L312-1-4)
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Arrêté du 7 mai 2015 relatif au règlement des frais funéraires
Montants limites de frais funéraires
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Code général de la propriété des personnes publiques : articles L1126-1 à L1126-4
Sommes et valeurs prescrites
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Code général de la propriété des personnes publiques : articles R1126-1 à R1126-6
Sommes et valeurs prescrites
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Informer la banque du décès d'un proche
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